Bilan de la saison : Episode II

Said Ennjimi vient de donner le coup d'envoi d'une saison en Ligue 2 s'annonçant déjà lourde et éprouvante. Nous sommes le Vendredi 28 Juillet 2006, et c'est devant 15000 spectateurs que le Racing accueuille Dijon ...


... Pour faire un match nul 0-0 sans saveur. Un penalty concédé, heureusement raté par Avezac, et une prestation bien terne qui venait perturber la sénénité Strasbourgeoise de ce début de saison. Des sorties plus qu'hasardeuses à Amiens (défaite 1-0), contre Montpellier (victoire 2-0, doublé de Boka), chez les promus Niort et Tours (2-2, 0-0). Le Racing partait à la recherche d'un milieu de terrain capable de poser un minimum le jeu, et de faire le relai entre la défense et l'attaque. Un joueur qui sera donc doué techniquement, en l'occurence Renaud Cohade, qui donne tout de suite des signes encourageants. Le regain de forme du Racing intervient du mois de septembre et ce jusqu'à début Novembre, où le Racing subit sa première défaite de la saison. Une série de 14 matchs sans défaite, mais le Racing peine à entrer dans les trois premiers ...

Strasser est venu stabiliser la défense en provenance d'Allemagne. La preuve en est, la troupe de Papin possède l'une des meilleures défense du championnat, gage de sérénité et de stabilité défensive, notamment grâce à un Cassard irréprochable depuis le début de la saison. Le point noir provient de l'attaque, où le Racing est à la peine. Trop peu de buts inscrits pour un prétendant à la montée en Ligue 1. Les attaquants, Tum, Perbet, Rangelov ne donnent pas satisfaction. C'est alors que Papin fait appel à l'exclu, à l'oublié Eric Mouloungui, qui enchaîne immédiatement buts sur buts, redonnant un peu d'espoir au supporters Strasbourgeois, inquiets du nombre de buts inscrits par leurs protégés.

Le Racing accède tout de même au podium de la Ligue 2, mais beaucoup de spécialistes diront que l'équipe du Racing est chanceuse, et qu'avec un tier de la réussite que les bleus ont cette année, ils ne seraient pas descendus la saison dernière. Un nombre important de buts inscrits à la dernière minute, la plupart du temps sur Penalty, ne viennent pas rassurer les supporters Strasbourgeois, toujours nombreux à la Meinau.

Nous sommes le 8 décembre 2006, dernier match de la phase aller, le Racing se déplace chez son ennemi juré, le FC Metz, carracolant déjà en tête de la Ligue 2, et promis à un avenir en Ligue 1 ... Et bam, la claque ... Une prestation indigne des joueurs Strasbourgeois, quatre buts encaissés, un seul petit but inscrit, les Alsaciens redescendent sur terre et se préparent à une année 2007 bien difficile, bien plus difficile que ce qu'ils avaient prévu ...

Un début de saison assez dangereux, heureusement la deuxième partie de saison c'est mieux passé, mais on n'a pas eu le jeu qu'on voyait l'an passé.

Jouer comme on l'a fait nous a peut-être permis de quitter la L2 mais nous assurera aussi probablement un retour rapide si l'on continue comme cela, car en L1 ca ne se passe pas comme cela. Vous n'obtenez pas des penalty presque à chaque matchs, les attaquants adverses s'appelent Pauleta, Elmander, Savidan ( )...

L'an prochain il faut se remettre à jouer au football, mais pardessus tout à marquer des buts, car c'est ce qui nous as manqué ces deux dernières saisons!

Je me souviens des pénos, à tous les matchs à domicile on en avait un et on égalisait ou on gagnait grâce à ça ...

C'est vraiment honteux quand on affronte des équipes telles que Tours, Libourne, Créteil, ...

Il faut marquer autrement que sur penalty ! Sans Mouloungui c'aurait été Cohade notre meilleur buteur ...